Chirurgie de la face et du cou - Chirurgie esthétique et réparatrice

Les interventions suivantes sont pratiquées par le Dr MARCHANT

chirurgie de la face et du cou 

Exérèse de calculs des glandes salivaires :

En ce qui concerne la glande sous-maxillaire la voie endo-buccale est privilégiée.

dessin glandes salivairesdessin glande  sous-maxillaire

L’intervention peut se faire au laser en consultation sur les calculs enclavé à l’extrémité distale du canal wharton, le canal de drainage de la glande. Il nécéssitera une intervention sous anesthésie générale pour les calculs plus distaux et pour ceux situés dans le bassinet de la glande salivaire. L’exérèse de la glande salivaire est rarement nécéssaire.

Les calculs sont plus rares pour la glande parotide. La aussi, un calcul enclavé dans l’orifice du canal pourra être enlevé au laser, un calcul plus distal nécéssitera une intervention de préférence par voie endoscopique.

Exérèse d’une glande salivaire :

Sous-maxillectomie :

dessin Sous-maxillectomie

Les indications essentielles sont les tumeurs de la glandes salivaire, la sous-maxillite chronique avec souvent un calcul enclavé dans la glande. La voie d’abord est horizontale à 3 cm sous la branche horizontale de la mandibule. Le risque chirurgical le plus classique est la lésion du rameau mentonnier du nerf facial très fragile et gracile qui passe au contact de la glande sous-maxillaire. L’intervention nécessite une courte hospitalisation de 2 à 3 jours en général et des pansements et soins infirmiers pendant une semaine ensuite.

Parotidectomie :

dessin Parotidectomie

Les indications essentielles concernent les tumeur de la glande. L’incision commence verticalement en avant de l’oreille et se poursuit sur quelques centimètres dans le cou. L’intervention est toujours délicate car elle nécéssite la dissection de proche en proche du nerf facial qui la traverse. Une paralysie faciale transitoire après l’intervention n’est pas rare. Une paralysie durable est peu fréquente mais un risque de l’intervention. La plupart des établissements réalisant cette chirurgie s’équipent d’un monitoring du nerf facial qui permet de limiter les risques de lésion du nerf. C’est le cas de la clinique de Flandre. L’intervention nécéssite une courte hospitalisation de 3 à 4 jours en général et de pansements et soins infirmiers sont nécéssaires pendant une semaine ensuite. A noter la possibilité de développement d’un syndrome de Frey dans les mois qui suivent l’intervention qui consiste en des épisodes de sudation intempestifs de la joue lors des repas ce qui peut nécéssiter un traitement spécifique et la présence régulière d’une diminution de la sensibilité de l’angle de la machoire lié au sacrifice du nerf grand auriculaire réalisé de manière assez systématique dans cette intervention.

dessin chirurgie des lésions cervicales

De nombreuses structures dans le cou sont susceptibles d’entrainer l’apparition d’une masse cervicale. Il peut s’agir d’un kyste congénital latéral, les kystes branchiaux, un laryngocèle ou médian, un kyste thyréoglosse ou un kyste dermoide. Une lésion latérale peut être aussi une adénopathie, un adénophlegmon, prendre origine au niveau d’une glande salivaire. Une masse plus médiane et basse peut correspondre à un nodule thyroidien. D’autres lésions plus rares sont possibles au départ des nerfs du cou, des muscles ou des vaisseaux. Une masse cervicale nécéssite un bilan initial comportant une biologie sanguine, un scanner cervico-facial et si possible une ponction dirigée pour analyse cytologique afin d’orienter le diagnostic et le traitement. Une chirurgie pourra être indiquée afin de réaliser une biopsie ou une exérèse de la lésion. Une analyse anatomopathologique extemporanée c'est-à-dire réalisée en cours d’intervention est alors le plus souvent organisée afin d’orienter le geste du chirurgien.

Curage ganglionnaire cervical

Il est indiqué dans le traitement des tumeurs malignes lorsque un ou plusieurs ganglions cervicaux sont envahis et de manière préventive quand une lésion cancéreuse de la bouche de la gorge ou du larynx a été objectivée. Il nécéssite une incision large et la dissection au contact des structures nerveuses et vasculaires du cou.

Exemple d’incision possible :

dessin exemple d'incision

En général la glande sous-maxillaire est sacrifiée du fait de ses contacts étroits avec les ganglions. Le nerf spinal et le muscle sterno-cleido-mastoidien doivent parfois être sacrifiés pour réséquer un ou plusieurs ganglions tumoraux volumineux avec parfois des concéquences durables sur la mobilité de l’épaule mais qui sont en général limitée avec une prise en charge de kinésithérapie adaptée. Lors de l’intervention le rameau mentonnier du nerf facial est fréquemment lésé du fait de sa fragilité et de son contact étroit avec la glande sous-maxillaire entrainant un sourire modérément assymétrique. Le cou est en général beaucoup moins souple après l’intervention, un lymphœdème transitoire des régions cervicales hautes est fréquent du fait du sacrifice des structures ganglionnaires. L’intervention nécéssite une hospitalisation de 4 à 5 jours et des pansements pendant une dizaine de jours.

 

Chirurgie esthétique et réparatrice de la face

Chirurgie des tumeurs cutanées malignes de la face

Petites lésions d'aspect anodin au départ soit ulcérées soit crouteuses, elles augmentent progressivement de taille. leur exérèse est d'autant plus simple qu'elles sont réséquées précosément. Lorsqu’ une lésion cutanée persiste plus de 6 mois et/ou qu’elle augmente de volume, il est préférable de consulter un dermatologue.

Les interventions réalisées s’adressent aux lésions cutanées de la face et du cou : le nez, les paupières, les lèvres, les tempes, les joues ou les oreilles en particulier.

Elle est réalisée sous anesthésie locale ou générale selon le site et le souhait du patient. Dans un premier temps la lésion est réséquée et une analyse des marges d’exérèse est réalisée par un médecin anatomopathologiste au cours de l’intervention afin de s’assurer que la lésion est enlevée en totalité. La reconstruction reconstruction chirurgicale est l’étape suivante. Elle peut nécessiter un ou plusieurs temps opératoires

La reconstruction est réalisée dans l’optique d’un résultat esthétique optimal et d’une cicatrisation rapide à l’aide de différents types de lambeau ou de greffes de peau. Le projet vous est expliqué et schématisé lors de la consultation pré-opératoire.

Dans les suites opératoires, un hématome, une surinfection du site opératoire sont possibles, la nécrose complète d’un lambeau est exceptionnelle. La cicatrisation est obtenue en général en une quinzaine de jours au plus. Des soins locaux et pansements par infirmière sont réaliser durant cette période et jusqu’au retrait des points. Ensuite il faut hydrater la zone pendant un mois à l’aide d’une crème adaptée et protéger la cicatrice du soleil pendant un an par une crème solaire écran total.

Ces interventions sont prises en charge en tout ou en partie par la sécurité sociale et les mutuelles.

Elles nécessitent une exérèse avec des marges chirurgicale plus ou moins importantes selon la nature de la lésion, en général au minimum 5 mm et parfois jusqu’à 2 cm afin d’être certain de les avoir réséquer entièrement. De ce fait la face présente une perte de substance qui va nécessiter une réparation chirurgicale. Idéalement, elle est réalisée avec un lambeau de peau prélevé à proximité dans la face ou le cou ou une greffe de peau. A chaque localisation de la face et selon l’importance de la perte de substance correspond une solution chirurgicale spécifique qui pourra vous être exposée dans le détail lors d’une première consultation. Le principe étant d’obtenir une couverture sans tension de la zone réparée et une reconstruction la plus naturelle possible.

Lésions inesthétiques de la face

L’indication peut être purement esthétique. Si une analyse antomopathologique n’est pas nécéssaire, elle pourra être réalisée au laser afin de limiter au plus les cicatrices par exemple pour les xanthélasma, les taches pigmentaires, les lésions kératosiques,... Le cabinet dispose de différents lasers permettant de faire disparaitre les lésions superficielles pigmentées ou non (laser erbium). Les lésions plus profondes en particuliers les lésions vasculaires : télangiectasies, couperose, angiomes sont traitées à l’aide d’un laser vasculaire (Nd Yag).

Une intervention chirurgicale sous anesthésie locale est en général recommandée pour les naevus en tentant de placer l’incision dans les lignes de tention de la face, en utilisant des sutures endermiques afin d’éviter les aspects « en echelle » avec massage de la zone pendant plusieurs semaines avec une crème adéquate pour assouplir au mieux la cicatrice. L’usage de pansement siliconés peut être indiqué chez les personnes ayant tendance à faire des cicatrices hypertrophiques.

La Rhinoplastie

Rhinoplastie – Docteur MarchantQu’elle soit à visée esthétique ou fonctionnelle, différentes techniques sont utilisées en fonction de l’objectif.

La technique à privilégier chaque fois que possible est la voie dissimulée dans les vestibules narinaires qui ne laisse aucune cicatrice visible.

La technique ouverte nécéssite une incision au niveau de la columelle. Elle a l’avantage de permettre notamment le positionnement de greffons cartilagineux de manière plus précise.

Le revêtement cutané est libéré des tissus sous-jacents, cartilages et os propres du nez sont alors remodelés selon un schéma visant à obtenir le résultat convenu avec le patient lors de la consultation.

Une rhinoplastie peut en général être réalisée en chirurgie de jour ou dans le cadre d’une courte hospitalisation. Elle nécessite un pansement endonasal pendant 24 heures et le port d’une atelle ensuite pendant 7 à 10 jours. Des hématomes au niveau des paupières sont fréquents et disparaissent en 5 à 12 jours.

Le résultat esthétique peut être apprécié au bout de 6 à 8 semaines.

Une rhinoplastie à visée fonctionnelle chez une personne présentant une obstruction nasale peut être prise en charge par la caisse d’assurance maladie sous certaines conditions.

La Blépharoplastie

Elle peut s’adresser aux paupières supérieure et/ ou inférieures. L’intervention peut être effectuée sous anesthésie locale ou générale. La meilleure indication est l’association de poches au niveau des paupières inférieures et d’un affaissement cutané au niveau de la paupière supérieure.

La chirurgie de la paupière supérieure vise à la résection d’un excédent de peau et éventuellement de graisse au niveau de l’angle interne de l’œil. La cicatrice est cachée dans un pli naturel qui se trouve au-dessus des cils et devient rapidement très discrète après cicatrisation.

La chirurgie de la paupière inférieure a pour but d’enlever des poches de graisse et l’excédent de peau. Là aussi la cicatrice est camouflée à la limite des cils

La période de cicatrisation est de 5 à 10 jours.

Hématômes et un oedème post-opératoires des paupières sont fréquents et résolutifs en une à deux semaines.

Le résultat final peut être apprécié après 3 mois d’évolution.

Le remboursement par la sécurité sociale est possible uniquement en cas de ptose palpébrale gênant la vue et doit faire l’objet d’une entente préalable auprès du médecin conseil.

l'otoplastie

otoplastie – Docteur MarchantCette intervention s’adresse aux personnes qui souffrent d’oreilles grandes, décollées ou déformées avec la gêne psychologique, professionnelle ou sociale que cela occasionne. Différentes techniques chirurgicales existent, de manière générale la voie d’abord est camouflée à l’arrière du pavillon et ensuite consistent en un remodelage cartilagineux qui permet à la fois de diminuer la taille de l’oreille et de l’ourler de manière naturelle. Cette intervention peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale

Elle nécessite le port d’un pansement compressif en post-opératoire sur les oreilles pendant une semaine pour éviter les hématômes.

Le résultat est en général correct dès le retrait des points et optimal au bout de quelques semaines. Le port d’un serre tête est recommandé la nuit pendant le premier mois. Il est aussi recommander d’éviter les sports de contact les premières semaines suivant l’intervention.

Une légère assymétrie, un volume inattendu sont parfois possible et peuvent nécéssiter un second temps opératoire.

Une cicatrice chéloide est une complications rare.

L’otoplastie fait l’objet d’un remboursement par la sécurité sociale

Lifting

Un lifting cervico-facial peut vous être proposé quand la ptose cutanée de votre visage dépasse toute solution médicale simple tel que l’usage d’acide hyaluronique. Le lifting permettra de restaurer l’ovale du visage, d’atténuer les rides profondes et les sillons.

L’intervention est réalisée sous anesthésie générale par une incision qui débute dans la patte des cheveux, se poursuit en avant de l’oreille en contournant le tragus par sa face interne, contourne le lobe de l’oreille pour ce terminer dans les cheveux au niveau de la nuque. Le but étant de placer la cicatrice dans une zone ou elle est camouflée tant que possible. La peau est ensuite décollée au niveau de la face et de la région cervico-faciale afin de pouvoir enfin être redrappée, le surplus de peau est réséqué. Afin d’obtenir un résultat encore plus naturel, le muscle peaucier du cou et le SMAS dans la face, des structures musculaires en nappes situées sous la peau, sont en général aussi l’objet d’une remise en tension. La suture se fait à l’aide de points endermiques résorbables ou non. Les risques de l’intervention sont une cicatrice hypertrophique ou une nécrose partielle du lambeau de peau, plus fréquente chez les fumeurs et les diabétiques, avec cicatrisation secondaire moins favorable ou une lésion d’une branche du nerf facial, en particulier le rameau mentonnier et le rameau frontal sont les plus exposés. L’usage d’une instrumentation spécifique permet de limiter ce risque. Un pansement semi-compressif est mis en place pour une durée de 24 à 48 heures. Le visage peut paraitre tuméfié pendant plusieurs jours. Les pansements sont nécessaires pendant 8 à 10 jours.